La dynamique de croissance de l’économie espagnole s’est maintenue en 2025. Après une hausse de 3,5 % en 2024, le PIB a progressé de 3,2 % au premier trimestre en rythme annuel, et de 3,1 % en au 2è trimestre. Les prévisions sont optimistes : elles oscillent de 2,6% à 3% selon les organismes pour l’ensemble de l’année 2025, et de 2,0% à 2,2% pour 2026.
La croissance tirée exclusivement par la demande intérieure (+3,5 % au T2 2025 par rapport au T2 2024), principalement la consommation des ménages et l’investissement. Le secteur des services joue un rôle moteur, et comme il est peu demandeur de services de transport, la croissance de l’économie ne se traduit pas automatiquement par une progression de l’activité du transport routier de marchandises dans les mêmes proportions.
Le commerce extérieur est aussi un élément qui a un fort impact sur l’activité de transport routier puisqu’en 2023 (dernières données disponibles), 66 % des exportations espagnoles vers l’UE ont été transportées par camion, et 64 % des importations. La médiocrité de la conjoncture dans les pays de l’UE continue à avoir un impact direct sur les exportations espagnoles. Sur huit mois, les évolutions sont les suivantes : -6,3% pour la France, -2,5% pour l’Allemagne et -6,3% pour l’Italie. Les importations en provenance de l’UE sont en revanche plus dynamiques : Allemagne : +3,5 % (sur 8 mois); France : +1,9 % ; Pays-Bas : +11,8 %. La hausse globale est de 4,4%.
L’activité des entreprises espagnoles du transport routier de marchandises avait repris en 2024 (+2,6 % à 1549 millions de tonnes), selon les données de l’enquête trimestrielle publiée par le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMS). Elle a ensuite continué à croître au T1 2025 (+6,6 %), avec la poursuite de la croissance sur le marché intérieur (+7,4 %) mais un recul de l’activité internationale (-4,6 %).
La croissance s’est poursuivie au T2 (+2,6% à 427 millions de tonnes), toujours grâce au marché domestique. En tonnes kilomètres, l’activité a reculé de 4,8 % au T2 2025 et a stagné sur l’ensemble du premier semestre (-0,1 %). De plus, tous les segments du transport routier de marchandises ne profitent pas de cette embellie (…)
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→ Indicateurs avancés
→ Volumes
→ Coûts
→ Marché domestique espagnol
→ Lignes internationales