En ce début d’année 2023, le pessimisme domine. Le ralentissement économique se confirme, et certains pays n’échapperont pas à la récession. Dans le même temps, la guerre fait toujours rage sur le sol européen. Dans le ciel d’incertitudes qui domine, quelques rayons lumineux apparaissent, comme le recul de l’inflation aux États-Unis et en Europe. Mais il s’agit de signaux faibles, et le premier semestre promet d’être encore sombre.
Le Fonds monétaire international a averti récemment que la croissance mondiale sera inférieure à 2 % en 2023. Tout au plus peut-on entrevoir un léger rebond de l'activité planétaire au second semestre.
La courbe d’activité économique de 2023 devrait donc ressembler à un V aplati : d’abord une récession technique qui frappe le continent européen, d’une ampleur limitée sur 1 ou 2 trimestres puis une reprise dont l’intensité variera au rythme des tensions géopolitiques, et notamment des évolutions de la guerre en Ukraine.
Ce conflit affecte en effet fortement l’industrie du transport routier européen. Il induit une baisse de la demande, une augmentation inouïe des coûts en raison principalement de la hausse des prix du carburant et une intensification des pénuries de personnel en privant le marché des conducteurs ukrainiens et biélorusses.
Enfin, la transition écologique restera un sujet essentiel pour le transport routier de marchandises en 2023.
Dans ces conditions, quel scénario des prix du transport peut-on envisager en 2023 ? Réponse dans notre Livre. blanc.
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