En 2021, la demande de transport a suivi le rebond de l’économie. On a assisté à une montée des prix, liée à l’augmentation de ceux de l’énergie, ainsi qu’à une dégradation de la qualité de service par manque de capacité, plus ou moins marquée selon modes.
En 2022, même sans boule de cristal, nous pouvons légitimement penser que l'incertitude caractérisée qui sévissait depuis presque deux ans va s'estomper. Les grands chargeurs ont regagné la confiance nécessaire pour relancer plus vigoureusement leur activité et alimenter ainsi la demande de transport. À défaut d’être brillant, l'avenir semble au moins plus prévisible, grâce à un fort taux de vaccination. Au fil des vagues successives, les mesures de lutte contre la propagation du virus ne sont plus aussi coercitives et permettent donc de maintenir une activité économique satisfaisante, même si certains secteurs souffrent de façon persistante. Sauf événement imprévisible à ce stade, les dépenses de consommation des ménages vont donc se maintenir en 2022. Nous pouvons en déduire que le réapprovisionnement des stocks est susceptible de stimuler les volumes de transport routier, principalement grâce à l'accélération du commerce électronique.
Parallèlement, le secteur continuera à souffrir de la pénurie de chauffeurs, qui s’est fait sentir de façon cruciale en 2021. On peut même penser que la situation va encore empirer, et qu’elle sera un des moteurs de l’augmentation des prix en 2022, comme l’a été le gazole en 2021.
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