La nouvelle saison des appels d’offre démarre dans le transport maritime conteneurisé. Faut-il, côté chargeur, signer vite ou prendre son temps ? Éléments de réponse.
La nouvelle saison des appels d’offre, dans le transport maritime de conteneurs, s’ouvre dans un contexte très différent de l’an passé. À l’automne 2022, les taux de fret avaient déjà amorcé leur descente, mais l’ampleur et la vitesse de la chute ont surpris. En 2023, la reprise économique attendue n’a pas eu lieu. L’inflation et le durcissement de l’accès au crédit ont pesé sur la demande des ménages et des entreprises, et les perspectives pour 2024 restent pessimistes.
Si les volumes en EVP annoncés pour une période donnée ne sont pas au rendez-vous, la compagnie ne s’estimera pas fautive si, de son côté, elle modifie ses services ou le prix de ses prestations. Dans ce marché déboussolé et en perte de repères, le risque de découplage entre des chargeurs achetant uniquement du prix et d’autres chargeurs animés par des impératifs de service et de performance environnementale est bien réel.
Quelle stratégie d’achat de transport maritime adopter dans ce contexte ? Notre objectif, dans ce document, est de donner aux chargeurs des éléments d’analyse pour se positionner au mieux, au moment de conclure des contrats de long terme (en majorité 1 an) avec les compagnies maritimes.
AU SOMMAIRE
- Les enseignements de la dernière saison
- Les contrats maritimes BCO d’un an ont-ils encore un sens ?
- Les contrats "FOB Ports chinois" sont-ils en danger ?
- Les questions en suspens
- L’émergence d’un marché très clivé
- Conclusion : s’engager rapidement ou attendre ?
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