Prix de l’énergie en hausse, inflation sur les produits de la vente au détail, taxes et impôts de fin d’année : cette conjonction de facteurs semble commencer à peser sur la consommation et contribue à modérer la surchauffe au mois de novembre dans le secteur du transport maritime de conteneurs, par rapport aux mois précédents.
En novembre, les logiques qui se sont installées les deux mois précédents se confirment, à savoir une augmentation du "panier moyen" des compagnies maritimes et une consolidation dans la durée, via une habile gestion des tarifs et des capacités.
Au début de l’automne, les taux FAK ont commencé à être pointés du doigts en tant que facteur contribuant aux tensions inflationnistes par plusieurs observateurs. Soucieuses de leur image, les compagnies maritimes mettent donc la pédale douce sur les tarifs les plus élevés. Pour maintenir le panier moyen en hausse sur la durée, elles doivent donc augmenter significativement les contrats de long terme. C’est LA problématique actuelle des trois grandes alliances maritimes, et l’enjeu central des négociations annuelles en cours entre compagnies et chargeurs.
Dans le même temps, la digitalisation des offres de service des compagnies progresse et grignote, semaine après semaine, quelques points de croissance supplémentaires. Les ambitions sont claires pour les grandes compagnies : commercialiser par ce biais environ 30% des volumes embarqués à bord des navires pour la fin 2022. La révolution est en marche !
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