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BAROMÈTRE. Les prix du transport routier ont poursuivi leur baisse avril, sous l’effet de la chute des prix du pétrole. La baisse des volumes est inquiétante à plus long terme, car tout retournement des prix de l’énergie génèrerait un cataclysme pour les transporteurs.
L’activité économique française n’a progressé que de 0,1% au premier trimestre 2025, selon les estimations de l’Insee publiées le 30 avril. Cette toute petite augmentation intervient dans un contexte de durcissement budgétaire et de fortes incertitudes commerciales mondiales. Bien sûr, après la contraction de 0,1% au quatrième trimestre 2024, on pourrait qualifier ce chiffre de rebond, mais cela serait faire fi du fait que beaucoup des composantes du PIB affichent des évolutions négatives.
Une économie très molle
Sur le marché domestique, la consommation des ménages a stagné, en dépit du repli de l'inflation qui redonne du pouvoir d'achat. Les dépenses publiques, qui avaient soutenu la croissance en 2024, ont fortement ralenti (0,1%), l'investissement des entreprises a continué à fléchir et le secteur de la construction a plongé.
À l’international, Donald Trump a poursuivi et même accentué sa pression sur l’économie mondiale, soufflant le chaud et le froid tour à tour avec la Chine, l’Europe et le reste du monde, en particulier dans le secteur automobile ou celui de l’acier et l’aluminium. L’impact négatif de...