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BAROMÈTRE. Les chargeurs ont dans une certaine mesure appris à contourner la tension artificielle sur le marché du transport maritime conteneurisé. Les taux de fret ne flambent plus, malgré la persistance des tensions géopolitiques.
La route du Cap de Bonne-Espérance, régression majeure s’il en est sur le plan de l’économie maritime, est presque acceptée désormais comme une sorte de mal nécessaire et "d’espace tampon", qui a permis aux compagnies maritimes d’injecter de nouvelles capacités en douceur. Mais alors que cette situation dure depuis près d’un an, l’effet de surprise s’estompe. Cette nouvelle route devient la norme tandis que la capacité continue d’arriver, pesant sur les taux de fret.
Évolution de la demande
Les volumes transpacifiques restent solides, comme en témoignent les résultats des ports au premier semestre. Selon les statistiques préliminaires, la tendance favorable s’est maintenue tout l’été. Elle s’explique par le dynamisme de la demande, mais aussi par une anticipation des commandes. Cela est dû en partie à l’instauration de droits de douane additionnels sur certains produits en provenance de Chine à compter du 27 septembre. D’autre part, le climat social s’est envenimé entre les entreprises de manutention et les ouvriers portuaires des ports de la côte Est et du golfe du Mexique, autour de la négociation du prochain contrat-cadre régissant les...
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