BAROMÈTRE. Les prix du transport routier n’ont que très légèrement progressé en mars sur le marché français. Cependant, tout indique un nouveau cycle de hausse des prix du transport.
Février et mars se suivent et se ressemblent. Tout d’abord, l’inflation a poursuivi sa hausse. Certains produits de première nécessité, en particulier, ont enregistré des augmentations très significatives : +31% pour la viande surgelée, +27% pour le sucre, +26% pour le lait… Deuxièmement, on n’est toujours pas sorti de la crise des retraites et de ses répercussions quotidiennes (éboueurs, transport, raffineries…). La grogne sociale a continué en France, et depuis l’usage du 49.3 par le gouvernement et le rejet des motions de censure, la colère des Français ne faiblit pas.
Certains économistes posent toutefois un regard positif sur l’évolution de la situation française. "Le mois de mars marque la fin d'un premier trimestre relativement positif pour l'économie française", estime ainsi Joe Hayes, économiste senior chez S&P Global Market Intelligence, à la lecture de l’indice des directeurs d’achat (PMI composite, même si celui-ci se redresse moins que prévu.
Des prix du transport routier plus résistants que prévu
Comme le mois dernier, les prix du transport routier sont restés quasiment stables en mars, puisqu’ils ne progressent que de +0,2%, selon notre Upply Freight Index. En ce premier trimestre, la variation des prix sera donc restée inférieure à 20 points de base d’un mois sur l’autre.
Source : Upply Freight Index – Route France
Il y a cependant bien une surprise qui se cache derrière ces chiffres (...)