Vous êtes déjà connecté mais ne voyez pas l’intégralité du contenu, contactez-nous !
BAROMÈTRE. Après une correction à la baisse en janvier, les taux de fret maritime se sont plutôt stabilisés en février, la demande étant soutenue par la perspective des droits de douane additionnels aux États-Unis.
Les faits marquants du mois
- Le canal de Suez, enjeu clé de 2025
À l’occasion de la publication des résultats annuels 2024, Vincent Clerc, CEO de Maersk, s’est montré très prudent sur un retour massif et rapide du trafic via le canal de Suez. Il ne l’écarte pas dans le courant du 2è semestre 2025, mais souligne qu’il s’agit d’une bascule lourde, chère et complexe à gérer. La position de Maersk fait écho à celle de MSC, qui a fait savoir par email à ses clients le 21 janvier qu’elle continuerait à emprunter la route du cap de Bonne-Espérance jusqu’à nouvel avis. CMA CGM a également indiqué dans un communiqué du 25 janvier qu’elle continuerait "pour l'instant à donner la priorité à des itinéraires alternatifs, y compris un recours important au passage par le Cap de Bonne-Espérance".
Pour les compagnies maritimes, les enjeux financiers sont colossaux. Point n’est besoin pour les compagnies de précipiter une guerre commerciale qui frémit déjà.
- Une demande toujours dynamique
Il est encore trop tôt pour connaître les chiffres de février mais en janvier, le port de Shanghai a battu un record en traitant plus de 5 millions d’EVP. Cela s’explique en partie par une...