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BAROMÈTRE. Les compagnies maritimes devraient pouvoir assurer leur rentabilité en 2025 grâce au premier semestre. Mais l’heure est aux économies compte tenu du niveau actuel des taux de fret sur les grands axes Est-Ouest.
En cette période de rentrée, les compagnies maritimes, mais aussi les NVOCC, adoptent une stratégie défensive. Le marché contractuel permet de lisser un peu la descente des taux de fret maritime sur le marché spot, mais l’érosion des chiffres d’affaires facturés est bien là, et les coûts fixes continuent d’augmenter. Les marges opérationnelles des compagnies passent sous la barre des 10% pour une majorité d’entre elles, ce qui n’était pas arrivé depuis la période pré-covid. Sur les lignes les moins compétitives, certaines flirtent même avec les seuils de rentabilité.
L’équation financière est aujourd’hui très délicate, voire insoluble : l’idéal, pour les compagnies, serait de parvenir à une légère remontée des taux de fret tout en repassant par le canal de Suez afin de faire sérieusement baisser les coûts fixes ramenés à la cellule. Sauf qu’un retour massif par le canal de Suez, indépendamment du fait qu’il reste à ce jour très hypothétique (le danger reste bien réel, comme l’a montré l’attaque contre le navire néerlandais Minervagracht), aurait pour conséquence de faire baisser encore un peu plus les prix.
Ce climat conduit à une certaine morosité chez les...
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